Programme du M.L.R. Mouvement de Libération du Rwanda

Posté par iterambere le 22 février 2012

PROGRAMME DU M.L.R.

(Mouvement de Libération du Rwanda)

 1.      Le drapeau du M.L.R. (Mouvement de Libération du Rwanda)

Le drapeau du MLR est tricolore: le vert, le rouge et le jaune formé de trois étoiles. Notre drapeau a été choisi en fonction de l’histoire du Rwanda et à la lumière de l’avenir meilleur du peuple Rwandais auquel aspire le M.L.R. Le Rwanda a été historiquement dirigé par des autorités qui ne recherchaient que d’abord leurs propres intérêts et se sont servis de la politique sectaire de division ethnique et/ou régionale. Ce constat est d’autant plus vrai que nul ni rien ne peut attester du contraire au vu et au su des exactions des régimes qui ont gouverné notre pays jusqu’à présent. Le MLR est un parti politique pacificateur et unificateur de toutes les ethnies et toutes les régions du Rwanda.

 1.1.  De la signification du drapeau

 

  • Les trois étoiles en jaunes représentent les trois composantes ethniques du Rwanda: Abahutu, Abatutsi et Abatwa. La couleur jaune symbolise la joie,  le choix de tout le peuple Rwandais, choix de liberté et de vie nationale dans un esprit de fraternité et d’émancipation.
  • La couleur rouge symbolise le sang déjà versé et à verser pour arriver à cette liberté.
  • Le vert symbolise l’espoir du peuple Rwandais de vivre en paix et en harmonie.

Le MLR est né dans le cadre d’aider tous les rwandais à regarder devant eux et s’engager à construire une nouvelle communauté fondée sur la tolérance du débat politique contradictoire, le respect mutuel et le progrès démocratique afin de transformer le legs historique du désespoir, du chagrin, de honte, d’incompréhension et d’exclusion en héritage d’espoir, de joie, de concorde et d’inclusion dans la recherche du bonheur permanent et du bien-être indigène du peuple Rwandais. Même si les jalons de notre histoire reposent sur des fausses bases du servage, du colonialisme et du clientélisme, il faut reconnaître que les temps sont révolus et admettre sans vergogne que l’heure de la liberté et de la démocratie a sonnée Il est donc important que le peuple rwandais comprenne actuellement le sens du combat pour la liberté de chaque citoyen et de notre chère patrie où tout le monde doit s’épanouir sans exception ni favoritisme.

2.            Les valeurs du Mouvement de Libération du Rwanda

 Les valeurs du MLR sont essentiellement quatre : l’état de droit, l’égalité et la liberté, le progrès démocratique et le développement durable

 

2.1.      Etat de droit

Le MLR s’intègre dans la lutte pour l’instauration des institutions politiques fiables qui défendent les droits fondamentaux de la personne tels que la liberté d’expression, la libre de circulation et d’association, le droit de vivre en paix, bref le respect dela Déclaration Universelledes Droits de l’Homme. La justice et la paix s’embrassent.

2.2.      L’égalité et la liberté

Le Mouvement de Libération du Rwanda adhère parfaitement au principe de l’égalité et l’équité entre les sexes. Le M.L.R. s’engage corps et âme à garantir l’égalité devant la loi, l’égalité de chance et la liberté fondamentale de jouir de la propriété privée. Le MLR lutte contre l’oppression, la discrimination et l’usurpation.

 

2.3.     Le progrès démocratique

 Le Mouvement de Libération du Rwanda  mettra en place un régime démocratique fondé sur une constitution dont le processus d’élaboration et de validation se sera déroulé d’une manière participative et hautement inclusive. La démocratie est le mot d’ordre du MLR.

2.4.      Le développement durable

Le Mouvement de Libération du Rwanda s’attache à la gestion transparente, durable et équitable des ressources naturelles et à la conservation de l’environnement. Les ressources humaines et matérielles viennent au premier plan dans la quête du développement durable du Rwanda.  

3.            Les objectifs du Mouvement de Libération du Rwanda, le M.L.R.

 Les objectifs du Mouvement de Libération du Rwanda sont :

3.1.      La libération du peuple Rwandais de la dictature du régime en place du FPR, favoriser le retour volontaire des refugiés et instaurerla République.

3.2.      Réconcilier le peuple Rwandais déchiré par la guerre et instaurer une justice équitable

3.3.      Etablir un état de droit et démocratique où chaque individu jouira de sa liberté et de son droit.

3.4.      Lutter contre la corruption, le népotisme, le favoritisme et l’injustice sociale

3.5.      Restaurer la paix au Rwanda et contribuer à l’ordre dans la région des grand Lacs africain

3.6.      Eradiquer l’inégalité sociale et la discrimination de toute sorte

3.7.      Reformer l’armée et le secteur de la sécurité.

  

4.            Programme du Mouvement de libération du Rwanda

4.1.      Introduction

Aujourd’hui, chaque Rwandais a une analyse bien personnelle des maux qui rongent notre peuple. Cependant ces analyses ne sont pas si distantes les unes des autres. En effet, le peuple Rwandais souffre du divisionnisme depuis longtemps. L’histoire écrite témoigne comment, déjà à l’arrivée des colons européens, notre peuple vivait dans des divisions caractérisées par l’injustice sociale entretenue par le système féodal monarchique. Ces colonisateurs n’ont fait qu’exploiter ces divisions pour mieux asseoir leur autorité selon la règle populaire de ‘diviser pour mieux régner’. L’injustice sociale a accouché les événements de 1959: la lutte pour l’indépendance conjointe à la lutte pour l’équilibre sociale et l’exil des tutsis monarchistes. La gestion de l’indépendance et la Première République du 1er juillet1962 a connu des dérives qui ont abouti au coup d’état militaire du 5 juillet 1973 et à l’avènement dela Deuxième République.

La poussée du divisionnisme ethnique et régional a eu son apogée avec la guerre civile sanglante  d’octobre 1990-avril 1994 entre le FPR pro-tutsi soutenu par l’Ouganda et le Gouvernement Rwandais pro-hutu. Les deux belligérants avaient signé un Accord de paix d’Arusha en août 1993 de cessez-le-feu  et de mise en place d’un GNT (Gouvernement National de Transition). L’assassinat du chef d’Etat en avril 1994, la reprise des hostilités parle FPR, le gouvernement intérimaire dépassé par les événements de la tragédie génocidaire rwandaise d’avril-juillet 1994, l’influx de la masse des refugiés hutus au Zaïre (aujourd’hui R D du Congo) et en Tanzanie, la mise en place du gouvernement dit d’union nationale en mi-juillet 1994, le retour massif des refugiés tutsis, la bipolarisation du système de gouvernance à dominance militaire monoethnique, la chasse et le massacre génocidaire des refugies dans des camps des déplacés internes et au delà des frontières nationales, les assassinats diligentés contre les journalistes et les politiciens ‘gênants’, les élections truquées et volées, les simulacres des procès judiciaires, tous ces éléments inter-liés constituent le nœud du problème socio-politique du Rwanda qu’il faut résoudre avec plus d’objectivité.  

Nous connaissons notre histoire et la souffrance de notre peuple. Le MLR ne peut que se réjouir et se sentir fier que malgré tous ces problèmes de fond, le Rwanda reste débout. Tous les Rwandais partagent une même passion de l’amour de notre patrie. Ils partagent les joies et les peines d’une nation meurtrie mais digne de vivre honorablement. Cependant, il n’en est pas de même pour une minorité autocratique qui veut s’approprier la nation rwandaise en se servant de circonstances douloureuses du passé afin d’exclure, traumatiser, humilier, écraser et exproprier une partie de la population, méthodes utilisées pour sauvegarder leurs intérêts perfides.

Le MLR ne veut pas lutter pour changer le passé, n’en déplaise qui voudra. Le MLR veut se servir des leçons du passé historique du Rwanda, analyser les faits et gestes du présent et poser des bases démocratiques solides afin de bien influer sur l’avenir du Rwanda. Les Rwandais ont soif de liberté. Le régime en place et ses courtisans nous privent de notre liberté! Le F.P.R. au pouvoir a érigé un système administratif policier pour régner sans partage sur notre patrie, le Rwanda. Ce système d’oppression étouffe la grande partie du peuple rwandais. Les Rwandaises et les Rwandais en ressentent le poids et en subissent des conséquences.

Toutefois, la connaissance des problèmes, bien que ultra-nécessaire, n’est pas suffisante ni satisfaisante. Aussi faut-il encore avoir la volonté de les résoudre et de mettre tout en œuvre pour trouver des solutions honnêtes et viables. Seul le diagnostic ne guérit pas le malade. Voilà, pourquoi notre parti politique a été formé. Oui, aux problèmes politiques il faut apporter des solutions politiques. Le M.L.R (Mouvement de Libération Révolutionnaire) est le parti politique qui veut s’atteler consciencieusement à cette tâche.

Le M.L.R a la mission et la vision de réunir toutes les composantes du peuple Rwandais dans un projet de société guidé par les normes de la liberté et de la démocratie, en vue de conserver les acquis dela Républiqueet de promouvoir la justice et le développement durable. Le MLR lance un appel particulier aux jeunes qui aiment et veulent le changement pour le meilleur du Rwanda d’adhérer librement et gratuitement àla JMLR(Jeunesse du Mouvement de Libération du Rwanda) car ce sont eux les futurs leaders de notre pays. Le MLR veut préparer, responsabiliser et orienter les jeunes d’aujourd’hui sur la voie du leadership épris de bons sens de la liberté, du progrès démocratique et de la  justice sociale. La volonté est là. Nous avons les moyens et les compétences. Ensemble levons-nous et travaillons pour un avenir meilleur.La JMLRdéfend les idéaux nobles du droit de vivre en paix et en dignité, de choisir librement les dirigeants et de leur demander de rendre compte dans la transparence, l’amour du prochain et le respect mutuel.

Jusqu’à présent, aucun autre parti politique n’a pu rassembler et permettre la coexistence pacifique de toutes les composantes de la communauté rwandaise. C’est pourquoi le MLR propose de changer de méthode. La nouvelle génération peut agir autrement par rapport aux politiciens qui l’ont précédée. Tout en respectant des événements, faits et gestes d’antan,la Jeunessedu MLR ne fait pas de procès de l’histoire afin d’éviter ces politiques qui dressent les uns contre les autres.La JMLRpropose de fixer les yeux vers l’avenir! Cependant un cadre restreint sera réservé à un débat contradictoire sur de vieux virages ratés, tout en dégageant les causes et les conséquences, des leçons apprises et des recommandations à mettre en œuvre. Et cela permettra un renouveau et un réveil. Le MLR propose de créer un cadre qui permettra à la nouvelle génération de construire, non seulement leur avenir, mais aussi celle de notre mère patrie, voici bel et bien  notre priorité, notre motivation.

Dorénavant, le M.L.R veut rassembler et conscientiser les jeunes sur la situation politique et
économique de notre pays. Le MLR entend également faire un rapprochement des intérêts géopolitiques et faire leur cloisonnement afin de pouvoir pénétrer le cœur des affaires et assumer nos responsabilités en connaissance de cause vis-à-vis de l’exécution de notre programme qui a été déjà présenté ci-haut.

 4.2.      Contexte Géopolitique

Depuis l’indépendance de certains pays africains autour des années 1960, le continent à continuellement subi des pertes humaines considérables, des assassinats politiques, des troubles politiques et des coups d’États. La plus grande partie de ces atrocités n’ont pas été punies de façon exemplaire. Au contraire, ces atrocités ont été camouflées et leurs auteurs ne se sont jamais inquiétés de rien. Il est bien évident que la région des Grands Lacs ne connaitra pas de paix sans qu’une justice équitable n’ait été établie, au moins au niveau national.

Le MLR est fermement convaincu que la paix dans la région reviendra lorsque les problèmes internes du Rwanda  seront résolus, puisque le point de départ de la guerre qui ravage la sous-région des Grands Lacs se trouve au Rwanda. Il faut à tout prix remplacer le régime actuel du FPR à Kigali par un système pacifique qui va mettre en place un gouvernement démocratique, justicier et conciliateur.  C’est la mission du parti, le M.L.R. Nous voulons la paix au Rwanda. Un Rwanda qui cherchera la paix intérieure et la coexistence pacifique avec ses voisins.

La corruption et le détournement des deniers publics sont devenus monnaie courante dans tous les régimes du continent. Les institutions financières nationales sont mises aux services des gouvernants pour leur enrichissement personnel. Les Banque Nationales sont devenues les petites caisses des autorités au pouvoir. Les sociétés civiles, la communauté internationale et les institutions internationales, au lieu de condamner ces actes irresponsables, accueillent ces  dirigeants irresponsables comme des hommes respectables.

A côté de la corruption sont apparues des nouvelles méthodes bien étudiées et sophistiquées telles que des provocations des haines interethniques, des crimes de masse, des génocides, des crimes organisés et des meurtres ciblés à l’intérieur comme à extérieur des pays. Le Rwanda en est un exemple concret.

A cause du climat de terreur que le régime du F.P.R. impose à toute opposition politique, il n’existe pas de véritables partis politiques d’opposition à l’intérieur du pays. Des opposants sont soit éliminés physiquement soit emprisonnés sous des fausses accusations et les plus chanceux sont contraints à s’exiler.  Le gouvernement étouffe les partis politiques d’opposition en interdisant toute réunion.  Les représentants syndicaux sont inexistants.

De cette manière les dirigeants créent une atmosphère propice aux abus de pouvoir de toutes sortes, notamment le favoritisme ethnique dans tous les services de l’état et même dans le secteur privé, et l’étouffement de tout esprit démocratique. Le régime du FPR au pouvoir au Rwanda excelle dans ces méthodes et son népotisme a gangréné la vie du menu peuple.

4.3.      Les droits humains, la situation politique, la situation économique, judicaire et sociale du Rwanda

4.3.1.      Les droits humains

Les droits humains au Rwanda n’ont jamais été aussi si bafouées qu’aujourd’hui sous le  régime du FPR. Il a institutionnalisé le Gacaca (Tribunal populaire traditionnel), qui est instrumentalisé afin de terroriser les ‘indésirables’. Ainsi un nouveau crime a été inventé au Rwanda: idéologie génocidaire. Toute personne d’ethnie HUTU est suspectée d’avoir commis ce crime et tous les tutsis sont des victimes innocents. Ce jeu dangereux dresse les ethnies entre elles. Il est consternant d’entendre que l’idéologie génocidaire s’est développée dans les écoles secondaires. A attendre le régime, la maladie est génétique. Pire encore on ‘la suce dans le lait maternel’.  

Toute voix discordante est accusée de négationniste, révisionniste ou encore de divisionniste. Des milliers des gents ont été condamnés à des peines d’emprisonnement allant de trente ans à la prison à vie. Certains même sont frappés de réclusion ferme isolée.

Les organisations  des droits de l’homme n’ont jamais cessé de décrier ces emprisonnements arbitraires et ces condamnations très lourdes prononcées par le tribunal Gacaca dont les juges ne sont que des simples paysannes et paysans dans la plupart des cas.

Les conséquences de ces actes machiavéliques sont très graves: les séparations forcées des membres des familles engendrent la pauvreté. Quand les hommes sont emprisonnés, les femmes ne savent plus subvenir aux besoins de la famille; elles n’ont plus de moyens d’amener leurs enfants à l’école. A cause de la guerre d’octobre 1990, toutes les familles ont été touchées et bon nombre d’entre elles sont des familles recomposées. Au lieu de les rassurer et d’assurer leur sécurité, l’état rwandais laisse la situation se décomposer à nouveau. Tous ces méfaits sont commis dans le but de régner par la terreur afin d’étouffer toute protestation et toute voix discordante qui oserait réclamer que justice soit faite !.

4.3.2.      La situation politique

Depuis la prise par force du pouvoir par le F.P.R., suivi par la fuite de plus de 3.000.000 des refugiés Rwandais, dont un grand nombre fut massacré en RDC Congo, ex-Zaïre, les rwandais n’ont jamais cessé de quitter le Rwanda, à cause du climat de tension et de terreur que ce régime continu à imposer sur la population Rwandaise.

Parmi ces exilés, on y trouve des jeunes qui n’ont plus d’espoir d’un avenir souriant dans leur pays. On y trouve également des hommes et femmes d’affaires qui sont écrasés par le fardeau intolérable d’impôts et de taxes insupportables. il y a également une grande partie qui fuit le Rwanda à cause du système injuste de Gacaca, utilisé par le pouvoir en place pour étouffer tous ceux qui s’opposent à leurs manœuvres intrigantes ou tous ceux qui s’opposent à l’injustice que subisse une grande partie de la population rwandaise. C’est la fuite de la main d’œuvre bon marché et la fuite des capitaux.

Le régime du FPR n’a jamais cessé de décevoir. Lorsque le FPR se battait entre les années 90-94, il disait qu’il se battait pour instaurer la démocratie dans le pays. Lorsqu’il a accédé au pouvoir par la force des armes et non des urnes, il a instauré le régime dictatorial qualifié de plus horrible du 21ème siècle. Presque tout le monde cherche à fuir s’il en avait les moyens, même des généraux militaires qui ont tout donné conquérir le pays ! Les rescapés tutsi du génocide, le régime de FPR ne les pas oubliés, ils sont devenus la cible du régime, qui les utilisent pour des fins de ségrégation et de fond de commerce du génocide rwandais.

Les rwandais non inféodés par le régime FPR de Kigali aspirent au changement à tout prix. La révolte silencieuse du menu peuple rwandais déborde la vase et il n’y a qu’un souhait : la chute du régime dictatorial du FPR. Les démocrates rwandais multiplient des revendications de changement politique mais le régime reste sourd à ces revendications. Le régime oppresseur du FPR à Kigali a tant de fois utilisé le génocide, l’idéologie génocidaire, le négationnisme et le révisionnisme pour étouffer dans l’œuf tout ce qui est démocratie. Les emprisonnements des opposants politiques montrent bien le caractère tyrannique de ce régime.

De toute façon, le M.L.R. garde l’espoir et la détermination  de libérer le peuple Rwandais, même si le climat politique actuel ne laisse que des horizons sombres. Le M.L.R. veut défaire ce système obscur imposé par le régime issu lui-même des cendres de la violence et non de l’alternance pacifique et démocratique.

Le M.L.R. veut que les citoyens du Rwanda recouvrent leur liberté d’expression, leur liberté d’association et d’adhésion à un parti politique de leur choix, leur liberté de mouvement, et leur liberté de conscience. Le peuple rwandais, prisonnier et victime de tous ces maux,  a juste droit d’espérer un lendemain meilleur, d’attendre des solutions appropriées à ses souffrances. C’est la mission du M.L.R.

Le M.L.R. lutte pour consolider le processus démocratique  et pour que le système politique et institutionnel, la gestion de la chose publique et la conduite des affaires sociales et économiques obéissent à des règles et principes fondamentaux de l’éthique démocratique.

 

4.3.3.      La situation économique

Le Rwanda n’a pas de ressources naturelles dans son sous-sol comme ses voisins dontla DRC. Maisce manque de ressources naturelles n’a pas empêché le Rwanda de connaître des années glorieuses et prospères, grâce au comportement travailleur et ingénieux du peuple Rwandais des années 1970 et 1980, juste avant la guerre de 1990-1994.

Comme dans tous les pays en guerre, l’économie du Rwanda a été sérieusement touchée par cette guerre fratricide, accompagnée de l’exode d’un grand nombre de la population active vers des pays limitrophes du Rwanda. Ce fossé créé par la guerre, il faut le reconnaitre, est très difficile à combler, mais pas impossible à refermer.

Malgré de multiples aides de la communauté internationale, la relance du développement économique du Rwanda reste toujours très loin, si non problématique. Avec l’absence de la volonté politique et de stratégies très cohérentes du gouvernement actuel, le Rwanda sombre dans une pauvreté très profonde.

Les vautours du régime en place du FPR, responsables de cette difficulté économique actuelle, continuent de s’enrichir, au détriment de la pauvreté abjecte qui ronge les campagnes. Pour tromper le monde, le régime FPR utilise la vitrine de la ville de Kigali, comme signe du développement économique. Or 90% de la population Rwandaise vivent dans les campagnes et aucun projet, jusqu’ici qualifié de fiable, n’a été mis en place par le régime pour le développement rural. Les populations de la campagne n’ont jamais cessé d’interpeler les autorités sur des projets que le régime tente de mettre en place et qui ne servent qu’à appauvrir davantage cette population, notamment la coupe des bananiers (insina).

Les inégalités sociales au Rwanda sont très visibles. Les jeunes continuent à fuir le pays, les petits commerçants continuent à abandonner leurs boutiques. Par le gacaca,  toute personne Hutu ayant des moyens de subsistance, pour dire celle qui appartient à la classe moyenne, est jugée et ses biens sont vendus, qu’elle soit là ou absente.

Au lieu d’investir dans des projets de développement, le régime investit dans l’armée et tout ce qui va avec elle. La dette du Rwanda n’a jamais cessé d’augmenter. Les projets de relance économique sont mal étudiés et ils font plus de mal que de bien. Les pistes de sortie de la crise sont méprisées ou méconnues, parce qu’elles sont contradictoires à leur soif du pouvoir et du gain malhonnête.

L’unique solution réaliste est la remise du pouvoir à la population. Que la population décide de ce qui est bien ou mal pour elle. Tout ça n’est possible que par la voie de la démocratie. Il faut se servir de la force de la loi et non la loi de la force.

En outre, il s’y ajoute le manque de confiance de la population aux autorités et aux institutions politiques. Les rwandais ne savent plus s’investir pleinement dans des activités économiques durables, parce que le régime policier de Kigali fait tout pour que celui qui n’adhère pas au régime fasse faillite ou soit traduit devant la justice, sans preuve, avec pour crime de collaborer avec les opposants politiques. Certains sont soit chassés de leur poste malgré leurs compétences, soit emprisonnés, soit contraints de s’enfuir.

Par conséquent, des personnes à l’âge actif  s’enfuient. Des diasporas, ceux qui viennent de terminer leurs études, n’osent pas rentrer chez eux par manque de confiance à ce régime sanguinaire. Ces jeunes diplômés vivant à l’extérieur ont un désir ardent de revenir dans leur pays afin d’apporter leur contribution au développement socioéconomique de leur pays.

Il faut créer des conditions propices de sécurité, basées sur des principes universels de liberté, d’état de droit et de démocratie, afin que non seulement ces jeunes mais aussi les adultes, partout où ils sont, puissent rentrer dans leur pays où ils pourront être en compétition avec les autres qui sont au Rwanda et poser les jalons solides d’un développement harmonieux.

Le développement économique ne sera possible que dans des conditions de concorde nationale. Pour arriver à relancer le développement économique, il faut tout d’abord réconcilier la population rwandaise et instaurer un climat de confiance populaire aux institutions étatiques; ensuite mettre en place une politique de relance économique bien cohérente, permettant ainsi de relancer l’économie, non seulement dans les villes, mais aussi dans les campagnes.

Il faut favoriser le crédit bancaire pour tous ceux qui le désirent, essentiellement des commerçants,  Les salariés, les étudiants issus des milieux pauvres et paysans, les jeunes des milieux ruraux et urbains, les agriculteurs et éleveurs, les fonctionnaires de l’Etat, les artisans, tous ont besoin d’être rassurés d’un avenir certain et meilleur, en insistant sur le revenu, le bon service, le logement, la santé, l’éducation, le transport, l’eau potable, la culture, le sport, le loisir et, surtout, la sécurité pour tous. Celle-ci est fondamentale pour le progrès durable de notre économie.

Il faut souligner que ce développement est d’autant plus difficile lorsque le régime FPR, au lieu  d’engager des personnes selon les critères de compétence, d’efficacité et de mérite pour des fonctions publiques, se  substitue à une préférence marquée pour le clientélisme politique, synonyme d’opportunisme, de favoritisme, de corruption et de médiocrité.

La situation économique au Rwanda nécessite un plan économique global. Ce plan devrait requérir les réflexions de toutes les composantes de la société rwandaise.

4.3.4.      La situation judiciaire et sociale

La justice dans un état de droit permet de résoudre les conflits des individus sur un contentieux qui les oppose. Le pouvoir judiciaire fait respecter la loi. La justice repose sur le principe de l’égalité de tous devant la loi et le droit de chaque citoyen à jouir de ses libertés fondamentales. Il en est ainsi dans tous les pays où le pouvoir judiciaire est indépendant. Au Rwanda, il n’en est pas ainsi. Les jugent obéissent au pouvoir exécutif. Ils ne peuvent donc pas être indépendants. Effet, ils sont nommés temporairement par l’exécutif et peuvent être révoqués à tout moment.

Pour comprendre la situation sociale du Rwanda dans toute sa généralité, il ne suffit pas de regarder Kigali qui leurre les yeux, il faut entrer dans  le milieu rural, où la grande partie de la population vit dans une grande pauvreté. Les enfants quittent l’école; la population est dépouillée de terre pour des compensations dérisoires et sans aucune possibilité de refuser. Certaines cultures sont interdites: suppression des bananerais, source de revenu pour un grand nombre de population, imposition d’une monoculture, etc.

Les inégalités sont criantes et il existe une paupérisation de la grande majorité de la population. Cette volonté d’appauvrir la masse populaire s’inscrit dans la logique du servage et s’illustre par les moyens faibles alloués à l’agriculture qui est de loin la première source de revenues. Quand l’armée est dotée de dix pour cent (10%) du PIB, l’agriculture n’en reçoit que trois pour cent (3%).

Les Rwandais continuent à fuir le pays. Le régime persiste à fermer les yeux sur la question des réfugiés et  ment publiquement en utilisant une méthode contournée de faire rentrer les refugiés par force en invoquant l’application de la clause de cessation du droit de refugié, avec l’aval ou la complicité du HCR. Par ailleurs, l’ouverture de l’espace politique pluraliste à l’intérieur du Rwanda est devenue presqu’un sujet tabou afin de pérenniser l’oligarchie.

 

4.4.5.      La situation administrative

Pour conforter le pouvoir, le régime a choisi la « décentralisation », où le pouvoir est de plus en plus éloigné de la population, car ce choix favorise la corruption, la démagogie et le favoritisme. Aucun moyen de suivi, de surveillance et d’évaluation n’est mis en place. Le M.L.R. compte remettre le pouvoir entre les mains de la population par le chemin de la démocratie, c.-à-d. le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.

 

4.4.6.      La reforme de l’armée

Le M.L.R. s’engage  à reformer l’armée et tout le secteur de la sécurité. Toutes les composantes sociales de la nation rwandaise doivent être représentées.

Le MLR s’engage également à œuvrer pour atteindre la professionnalisation de l’armée par des formations appropriées à long et à court termes. L’armée rwandaise a, depuis longtemps, été considérée comme une armée au service du chef de l’Etat. Au lieu de défendre des intérêts de la nation, le corps armé du Rwanda protège avec ferveur des intérêts individuels et particuliers, parfois perfides et contradictoires aux intérêts de la nation qu’il était supposé de protéger.

Le MLR va professionnaliser l’armée.

Conclusion:

Le MLR dénonce toutes les pratiques anti-démocratiques mises en place par le régime du FPR au pouvoir actuellement au Rwanda. Cette obstination du régime dictatorial de  régner sans partage continue à  attiser la haine dans toutes les couches de la société rwandaise et à freiner le développement intégré et durable.

Le M.L.R. a donc décidé de libérer le peuple rwandais par voie démocratique. Les défis en face ne sont pas négligeables: libérer notre pays  de la dictature, l’oppression et l’exclusion mises en place et entretenues par le régime du FPR depuis bientôt 18 ans, asseoir l’état de droit et enfin réconcilier le peuple Rwandais. Nous entendons relever ces défis par le dialogue inter-Rwandais inclusif et par le respect des droits humains fondamentaux.

 Le M.L.R veut que les Rwandais vivent en paix, se pardonnent et fassent ensemble un pas en avant dans la démocratie et le développement harmonieux. Les adhérents du M.L.R. veulent que les rwandais soient fiers d’être rwandais avant d’être HUTU, TUTSI ou TWA. Bien que l’appartenance ethnique soit une réalité historique et anthropologique du Rwanda, elle ne doit pas pour autant saper l’intérêt supérieur de la nation ou constituer un atout quelconque d’aliénation d’autrui dans la jouissance des droits humains inaliénables.

La libération du Rwanda est une nécessité absolue avant l’instauration de la démocratie. C’est pourquoi nous en faisons une priorité. Le chemin de la paix est le plus souhaitable, advienne que pourra. Le chemin de la guerre n’est pas envisageable pour l’instant même s’il reste une autre alternative pour le changement au Rwanda. Notre combat que nous menons est un combat pour la liberté holistique de tous les rwandais.

Le M.L.R s’engage à faire tout ce qui est à son pouvoir pour réconcilier tous rwandais à le dialogue constructif, à établir un état de droit, à promouvoir le progrès démocratique et la justice équitable et à redresser l’économie du Rwanda tout en développant des activités économiques dans les campagnes et l’urbanisation à l’aide de l’ICT. 

Des hommes et des femmes engagés ne manquent pas afin de réaliser nos objectifs et rendre au Rwanda sa liberté usurpée par le régime antidémocratique et ségrégationniste du FPR.

 A nous tous le pari ! Vive la liberté ! Vive la justice ! Vive la paix ! Vive la démocratie !

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From the President (Mot du President)

Posté par iterambere le 26 mai 2011

During its long history, our country, Rwanda has experienced periods of very serious violence, slavery-like reigns, till the genocide. The violence can be explained by the thirst for power of our pretended leaders. To sit and to remain in power, these leaders do not hesitate to use heavy weapons, even sectarianism, whether regional or ethnic while committing the most horrific crimes ever known to humankind. All these conflicts have created a climate of distrust and hatred deep in all layers of the Rwandan population, leading to incessant fratricidal wars until today.

In addition, the current regime in Kigali tyrannize much of the population through suppression, exclusion, the appropriation of the property belonging to the dead and the living by the grass roots courts  (Gacaca) for regime’s own interests. This totalitarian, divisive and repressive regime continues to push many Rwandans to flee the country into exile. Young people who can not escape into exile are forced to enrol in the army and sent to fight their brothers in the Congo, always for the interests of the ruling junta.

Faced with this situation, we, the youth in exile, have decided to take the future in our hand, making ourselves active in the political affairs of our country. We’ll put out the fire of hate and we will heal the past, we will reconcile Rwandans and we will establish democracy. We want to leave a better future for our children, instead of leaving them a heritage of machetes or guns to kill each other.

We are facing a major challenge, to liberate our country from tyranny and exclusion. It is our duty and it is also the duty of every Rwandan aware of the danger posed by a one-man government. We aim to relieve this crisis through inter-Rwandan dialogue and democratic means.

However if the path of democratic dialogue is rendered impossible by refusal to dialogue among Rwandans, the practices of intimidation, permanent exclusion, unjustified imprisonment and any other form, the unjustified stiffness of the regime by refusing any democratic change and opposing inter-Rwandan dialogue that we suggest, other means could be employed by the nation to liberate itself, and the authorities in Kigali will be accountable for the consequences that this could create.

But violence is not an option because it would put the system of opportunities to demonstrate its willingness to massacre its people under the pretext of fighting enemies that threaten national security.

For now, we want change through democratic voice and inter-Rwandan dialogue.

Let’s work together for change.

A PEOPLE AND A COUNTRY LIBERATED

 

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Conditions de participations à l’élection présidentielle au Rwanda 2010

Posté par iterambere le 29 décembre 2009

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Conditions de participations à l’élection présidentielle au Rwanda 2010

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                                                              M.L.R                                                                        

                                                                                        Mouvement de Libération du Rwanda                                                                                           

   Un peuple et un pays libéré

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Les conditions suivantes doivent être garanties pour que les élections soient libres et transparentes. D’autres conditions vont vous être transmises dans les jours à venir notamment en matière de sécurité des électeurs opposants au régime, intimidation aux membres de l’opposition, la liberté de presse etc.

      

  1. La commission électorale doit être dissoute. La nouvelle commission doit être constituée par les représentants de tous les partis politiques même des partis politiques d’oppositions intérieurs du pays que ceux d’extérieurs du pays.
  2. Le décompte des bulletins de vote doit être effectué directement après les élections sur place (dans les différents bureaux de vote) sous le regard de la population et transmis directement les résultats. Il ne faut jamais déplacer les bulletins de vote avant le décompte.
  3. Les urnes doivent être transparentes, pour éviter toute fraude préalable.
  4. Les assesseurs doivent être suffisamment éloignés des électeurs d’au moins 10m de l’isoloir. Ceci pour éviter toute sorte d’intimidations  aux électeurs.
  5. Toute personne nécessitant de soutien afin de remplir leur devoir de vote (personne âgé), doit être expliquée par l’assesseur parlant à voix haute et au regard des autres électeurs (pour ne pas la tromper à voter le candidat qu’elle ne désire pas voter); l’assesseur doit donner des explications suffisantes et laisser l’intéressé aller voter seul dans  l’isoloir.  L’assesseur ne doit jamais s’approcher de l’isoloir.
  6. Les assesseurs doivent garder leur neutralité lors des élections.
  7. La présence de force de l’ordre doit garder une distance d’au moins 100m voir 200m du bureau de vote et ils doivent respecter la distance de 100m de la ligne des électeurs. Ils sont là pour la dissuasion et non la répression. La force de l’ordre doit en plus se tenir neutre lors des élections.

Sans que ces conditions ne soient pas respectées, le Mouvement de Libération Rwanda (M.L.R), appelle à tous les partis d’opposition, de retirer leur candidature à la course aux élections présidentielles de 2010. Nous appelons à tous les partis d’opposition qu’ils soient à l’intérieur et extérieur du pays, de se réunir pour former un front commun, et établir des conditions pour que des élections libres soient faites. 

PS: Les autres conditions vous seront transmises dans les jours à venir, notamment; la liberté de presse, la sécurité des opposants au régime etc. 

Cordialement  Chairman du M.L.R: King Hirwa Dioniz 

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Les Objectifs du Mouvement de Libération du Rwanda (M.L.R.)

Posté par iterambere le 21 décembre 2009

 

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1.      La libération du peuple Rwandais dans la main du dictateur , favoriser le retour des refugiés et sauver la République. 

2.      Réconcilier le peuple Rwandais déchiré par la guerre fratricide et instaurer une justice équitable 

3.      Etablir un état de droit et démocratique ou chaque individu jouira de sa liberté et de son droit. 

4.      Lutter contre la corruption et l’injustice sociale 

5.      Restaurer la paix dans la région des grand Lacs africain 

6.      Eradiquer l’inégalité sociale et la discrimination de toute sorte 

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